3 raisons du déclin de la langue anglaise en France
Commentaires fermés sur 3 raisons du déclin de la langue anglaise en FranceNouveau rebondissement dans l’éducation de la langue anglaise en France : Selon un article du New York Times paru en novembre 2013, les français seraient à nouveau des mauvais élèves dans les langues et particulièrement dans celle de l’anglais.
Mauvais élèves ou plutôt mauvais système… Il semble en effet que l’on frise la catastrophe : Le journal américain nous apprend que même le récent musée du MuCEM à Marseille, grand musée national consacré à la Méditerranée, serait en tort par rapport à des fondamentaux. Dans la ville labellisée «capitale européenne de la culture 2013» et dans un musée revendiquant des ambitions européennes, la signalisation (dont les panneaux de sortie) n’est même pas traduite en anglais. Il semble que cela soit symptomatique de notre beau pays, mais pourquoi ?
- Ce serait une tendance française selon une étude de Education First. En effet, pendant que tous les adultes européens s’améliorent dans la pratique de la langue anglaise, l’hexagone lui reste à un niveau lent et qui décline.
- Pour l’index EF English Proficiency, la France est tout simplement classée au 35ème rang parmi les 60 nations où l’anglais n’est pas la langue principale. Ainsi, notre pays se retrouve parmi les moins compétents en la matière, entre la Chine et les Emirats Arabes Unis, pas de quoi briller. L’index montre aussi que la France fait partie des deux seuls pays avec la Norvège à avoir abaissé son niveau d’anglais. Les norvégiens étant bilingues, on n’y a vu que du feu tandis que les français…
- Enfin, selon Kate Bell, chercheuse chez EF English proficiency : «Certains pays ne font pas passer le message que l’anglais est devenu une compétence nécessaire». Elle rapporte aussi que l’éducation académique ne soit pas adaptée, qu’il y ait très peu d’utilisation de la langue dans la vie quotidienne française. Le fait par exemple que les films ne soient pas sous-titrés en anglais reste un handicap majeur dans l’évolution positive du phénomène.