La langue russe (partie 2)
Commentaires fermés sur La langue russe (partie 2)Nous avons vu dans la partie 1 le nombre de locuteurs et les territoires sur lesquels la langue russe se pratique. Du fait de l’immigration, de nombreux pays compte aussi d’importantes communautés russophones dont les Etats-Unis, le Canada, Israël, l’Allemagne.
Saviez-vous qu’en Israël plus d’un million des 7 millions d’Israéliens sont des russophones originaires de l’ex-URSS ?
Plus techniquement, le russe est une langue accentuelle caractérisée par un accent tonique des mots variable. La prononciation des voyelles non accentuées est brève et réduite. Le russe s’écrit avec une version de l’alphabet cyrillique comportant 33 lettres. La plupart des lettres-consonnes représentent en fait deux phonèmes distincts, l’un vélarisé (« dur »), l’autre palatisé (« mou »). Le russe s’écrit globalement comme il se prononce, à condition de tenir compte de certaines modifications phonétiques. Exemple : les groupes de consonnes sont plus nombreux qu’en français, mais les suites trop longues sont réduites : par exemple, dans « sentir, ressentir », le premier ‘v’ de la suite la suite vstv ne se prononce pas.
A savoir : L’orthographe actuelle est le fruit de la grande réforme de 1918 (qui avait été proposée avant la Révolution russe, mais qui a été mise en œuvre par les Bolcheviks) et de la codification de 1956. La ponctuation, provenant initialement du grec byzantin, a été modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles par analogie avec le système allemand et français.
Nous verrons très bientôt quels grands personnages étaient des russophiles avertis !