De bonnes raisons d’apprendre le russe

Commentaires fermés sur De bonnes raisons d’apprendre le russe

La Russie … Imaginez : les steppes infinies, la neige, la majesté de Saint Petersburg, les chœurs des églises orthodoxes … Avant cela il est préférable d’apprendre le russe

Lire la suite  

Annie Girardot, actrice russophile

Commentaires fermés sur Annie Girardot, actrice russophile

L’actrice Annie Girardot, décédée le 28 février 2011 à l’âge de 79 ans ne cachait pas son amour pour la Russie et la langue russe.

Très attachée à la Russie, elle disait ouvertement : « J’aime les Russes plus que mes compatriotes ».

Mais comment un tel amour ?

Grâce au réalisateur soviétique Sergueï Gerassimov, elle est invitée en 1967 à interpréter un rôle dans son film « Un journaliste ». Elle y joue une Française charmante, à la voix légèrement enrouée. Subjuguée par Moscou, elle y retourne à plusieurs reprises. Tous les prétextes sont bons : les tournées de pièces dont « Les Chutes du Zambèze » ou « Madame Marguerite » ; ses admirateurs fidèles moscovites ; le réalisateur Valeri Akhadov avec qui elle a travaillé deux fois et qu’elle aime tant, ce dernier ne l’a pas oublié dans le tournant difficile de sa carrière dans les années 80.

La Russie restait synonyme d’espérance car elle sentait que les russes l’aimaient. Ils s’exclamaient : « Annie ! Annie ! », c’était pour elle une renaissance. A tel point, qu’elle tourne son dernier film dans le pays aimé. En effet, en 2008, pour la série télévisée « Vorotily », une saga sur quatre amis nés en URSS d’Anton Koskov, l’actrice française y joue une journaliste visiteuse de prison.

Pour mieux terminer l’histoire de sa vie, elle fête son 75ème anniversaire à Moscou. « Je sais qu’en Russie vivent des gens au grand cœur », avait-elle déclaré…

Et vous, êtes-vous aussi épris de la langue russe ?

Lire la suite  

Zamiatine, un écrivain anglais moscovite

Commentaires fermés sur Zamiatine, un écrivain anglais moscovite

Evgueni Zamiatine est un nom qui dit peu de chose aujourd’hui. Pourtant l’un de ses ouvrages : Au diable vauvert reste encore dans les mémoires. Il fut l’un des plus célèbres écrivains soviétiques des années 20. Nous autres et le scandale littéraire qu’il a provoqué, l’année du « grand tournant », ont longtemps occulté le reste de sa prose. Si certains de ses récits et nouvelles ont été republiés à la chute de l’Union soviétique, il n’existe pas, à ce jour, d’édition intégrale de ses œuvres en Russie.

« Je laisse rarement les gens entrer chez moi. Et, du dehors, vous ne verrez pas grand-chose », disait-il. Ayant l’art de la formule, il n’hésitait pas à se qualifier de « trigame ». En 1908 il épousait la même année la carrière littéraire, l’ingénierie navale et Lioudmila Oussova, une étudiante en médecine rencontrée à Saint-Pétersbourg sur les barricades de la révolution manquée de 1905.

Zamiatine était en effet ingénieur naval. En 1916, il supervisa la construction des brise-glaces de l’empire russe sur les chantiers d’Angleterre. C’est ainsi qu’il devint doué en langue anglaise. En lisant dans la presse britannique les titres « Revolution in Russia », « Abdication of Russian Tzar », il décida de rentrer et rejoint la Russie en septembre 1917, devenant alors un acteur majeur de la vie littéraire foisonnante des années vingt.

Deux anecdotes :

– Zamiatine fait preuve d’une audace folle. Dans une lettre adressée à Staline, il dénonce « la peine de mort littéraire » à laquelle il est condamné, moque la docilité des écrivains prolétariens et demande l’autorisation de quitter la Russie sans perdre son passeport soviétique. Sa requête, appuyée par Gorki, est satisfaite en octobre 1931. Il quitte Moscou pour Berlin, d’où il rejoint Paris en février 1932.

– De son propre aveu, le citoyen Zamiatine souffre d’hérésie chronique. Il passera, en effet, toute sa vie en marge des courants dominants : Anglais moscovite, ingénieur écrivain, fils de prêtre et bolchevik, garde-blanc pour la Tcheka… « Seule l’hérésie fait vivre le monde« , écrit-il en 1920, elle est la source de toute création.

Le snob flegmatique, l’Anglais moscovite, le diable des lettres soviétiques… ainsi se surnommait le polyglotte globe-trotter Zamiatine !

Lire la suite  

La langue russe (partie 2)

Commentaires fermés sur La langue russe (partie 2)

Nous avons vu dans la partie 1 le nombre de locuteurs et les territoires sur lesquels la langue russe se pratique. Du fait de l’immigration, de nombreux pays compte aussi d’importantes communautés russophones dont les Etats-Unis, le Canada, Israël, l’Allemagne.

Saviez-vous qu’en Israël plus d’un million des 7 millions d’Israéliens sont des russophones originaires de l’ex-URSS ?

Plus techniquement, le russe est une langue accentuelle caractérisée par un accent tonique des mots variable. La prononciation des voyelles non accentuées est brève et réduite. Le russe s’écrit avec une version de l’alphabet cyrillique comportant 33 lettres. La plupart des lettres-consonnes représentent en fait deux phonèmes distincts, l’un vélarisé (« dur »), l’autre palatisé (« mou »). Le russe s’écrit globalement comme il se prononce, à condition de tenir compte de certaines modifications phonétiques. Exemple : les groupes de consonnes sont plus nombreux qu’en français, mais les suites trop longues sont réduites : par exemple, dans « sentir, ressentir », le premier ‘v’ de la suite la suite vstv ne se prononce pas.

A savoir : L’orthographe actuelle est le fruit de la grande réforme de 1918 (qui avait été proposée avant la Révolution russe, mais qui a été mise en œuvre par les Bolcheviks) et de la codification de 1956. La ponctuation, provenant initialement du grec byzantin, a été modifiée aux XVIIe et XVIIIe siècles par analogie avec le système allemand et français.

Nous verrons très bientôt quels grands personnages étaient des russophiles avertis !

Lire la suite  

La langue russe (partie 1)

Commentaires fermés sur La langue russe (partie 1)

La langue russe est aujourd’hui parlée par plus de 280 millions de personnes.

Sur les quelques 145 millions qui la parlent comme langue maternelle, il y a bien sûr la grande majorité des Russes de Russie puisque la langue russe est la langue officielle de la Fédération de Russie mais aussi les habitants de l’Ukraine, la Biélorussie (le russe est la langue officielle de la Biélorussie), le Kazahstan (idem), le Kirghizistan (idem), la Lettonie, l’Estonie, la Lituanie… un territoire immense née de la russification intense menée lors de la période soviétique. La langue russe appartient au groupe slave oriental de la famille des langues indo-européennes. Dans les républiques du Caucase et d’Asie centrale, elle sert toujours de langue véhiculaire entre les différentes ethnies tandis qu’il sert de langue de communication au sein de la Communauté des Etats indépendants (CEI). La langue russe est aussi une des langues officielles de l’ONU.

A savoir : Les peuples non-russes de l’ancienne URSS, particulièrement dans les grandes villes, ont souvent une meilleure maîtrise écrite de la langue russe que de leur propre langue, ce qui permet à la presse russophone de subsister.

Dans les pays baltes, le retour à l’indépendance a fait perdre au russe son rôle hégémonique, et la minorité russe se voit aujourd’hui obligée de se battre pour maintenir sa langue dans ces pays.

Lire la suite  

Back to Top