La Saint-Valentin en Amerique du Nord : « so lovely »

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Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux et de l’amitié. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion. À l’origine une coutume païenne, cette fête a finalement été assimilée par l’Eglise catholique désignant Saint-Valentin comme saint patron des couples. La fête est maintenant associée plus étroitement à l’échange mutuel de « billets doux » ou de valentins. À l’envoi de billets au XIXe siècle a succédé l’échange de cartes de vœux.

Cependant, en Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

Ainsi, dans beaucoup d’écoles primaires, par exemple, les élèves confectionnent à l’intention de leurs parents des cartes de vœux sur du papier de couleur, qu’ils décorent de paillettes et de dessins aux feutres. Les enfants apportent aussi des bonbons et des mini-cartes de vœux à leurs camarades de classe. Ces cartes, achetées dans le commerce, illustrent souvent un thème contemporain prisé par l’enfant : les chanteurs de musique pop et les personnages de bandes dessinées sont des valeurs sûres. Très « lovely », n’est-ce pas ?

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Saint-Valentin au Bresil : dia dos namorados (jour des amoureux)

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Dans tous les pays, la Saint-Valentin est fêtée en février. Il y a pourtant des exceptions. Par exemple, le jour des amoureux dans le beau pays du Brésil (« dia dos namorados ») se fête le 12 juin et non le 14 février. De plus, on ne parle pas de Saint-Valentin. Comme partout, les couples des amoureux en profitent pour échanger des cadeaux, des cartes, des fleurs, des chocolats. Bref, tout le reste paraît ressembler à nos coutumes européennes. Une question reste toutefois en suspens.

Pourquoi la date n’est pas la même que dans les autres pays ?

La réponse se trouve sur le plan économique. À l’origine, la date a été choisie en fonction de critères liés à une simple stratégie commerciale. Et oui, les ventes au Brésil étant très faibles au mois de juin, c’est un publicitaire, João Dória, qui y a sérieusement réfléchi et qui a fini par créer en 1949, à São Paulo, le slogan publicitaire suivant pour son agence: Les bisous seuls ne prouvent pas l’amour. De quoi changer l’ordre et l’idée établis ! Et ajouter un peu de billets à la période habituellement morose du mois de juin. Une bonne idée ?

Il y aurait aussi une autre raison : le 12 juin est la veille de la Fête de Saint Antoine, le saint protecteur des amoureux et celui qui aide les femmes célibataires à trouver un mari. Saint Antoine de Padoue (né à Lisbonne le 15 août 1195 et mort à Padoue le 13 juin 1231) était un célèbre docteur de l’église, considéré comme le protecteur des amoureux au Portugal et dans les pays de tradition portugaise, comme le Brésil.

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Les plus grandes superstitions anglaises

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Parmi les grandes superstitions anglaises, beaucoup nous sont communes. Tout d’abord celle qui consiste à éviter de marcher sous une échelle. Nombreux sont les anglais apeurés à l’idée de passer en dessous.

Mais ces derniers ont trouvé des solutions pour contrer le malheur : croiser les doigts en les gardant en croix jusqu’à la vue d’un chien. Ou encore  sucer son doigt et faire une croix sur le bout de sa chaussure, à condition qu’on ne la regarde pas tant que la croix n’est pas sèche.

Une autre superstition qui fait peur aux Anglais reste celle d’ouvrir un parapluie dans une maison. La légende dit que cela apporte du malheur à celui qui ouvre le parapluie ou au propriétaire de la maison. De même, ouvrir un parapluie par beau temps, apporterait le mauvais temps.

Parmi les autres on trouve le fameux chiffre 13 ou encore le vendredi 13, une superstition qui vaudrait à de nombreux Anglais de rester chez eux ces jours là. Mais le pire du pire est celle de casser un miroir car il apporterait sept ans de malheur ! En revanche, à l’inverse de la France, les chats noirs (« black cats ») apporteraient le bonheur et la chance en Angleterre. Le fait de toucher du bois (« wood ») aussi. C’est ainsi que nombreux sont ceux qui le font pour faire changer le destin, une expression est même née de ce fait :  ‘my car has never broken down – touch wood!’ (Ma voiture n’est jamais tombée en panne. Touchons du bois!).

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Connaissez-vous le poetique mot anglais « poppy » ?

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Il est beau, il est poétique le « poppy », le coquelicot. Il apparaît à chaque saison dès la fin avril pour enchanter les enfants, les amoureux, les artistes et tous les grands esthètes. Il inspire les peintres depuis des siècles et garde une valeur symbolique particulièrement dans les pays anglais.  Il y est entièrement associé au « Remembrance Day » en hommage à toutes les personnes qui ont perdu la vie au cours des deux Grandes Guerres Mondiales, ainsi que dans la guerre des Malouines et la Guerre du Golfe.

C’est le 11 novembre qu’a lieu ce jour si particulier (l’équivalent de l’Armistice en France), la tradition veut que l’on porte des coquelicots sur soi et que l’on en dispose un peu partout et notamment sur la tombe du soldat inconnu. Du Canada à l’Australie, tous les pays anglosaxons s’associent au même message de paix chaque année.

Le « poppy » a été choisi comme symbole car les coquelicots rouges poussaient pendant la première guerre mondiale dans les champs des Flandres où des milliers de soldats sont morts. C’est en leur souvenir cher que l’on porte le « poppy ». A Londres, la tradition ajoute un « Remembrance Sunday » qui tombe le dimanche le plus près du 11 novembre – le jour où on a déclaré la paix. Ce jour là des parades d’anciens soldats se retrouvent au pied d’un mémorial de guerre, le Cenotaph afin d’y déposer des bouquets de coquelicots.

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Existe-t-il un pancake day en Angleterre ?

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Après la délicieuse galette du mois de janvier qui célèbre le Messie incarné dans le monde, faisons la place au « Pancake day » ! Aussi curieux que cela puisse paraître il existe bien un jour en anglais de la crêpe.

Également appelé « Shrove Tuesday »’, elle correspond au Mardi Gras (un mardi qui tombe 41 jours avant Pâques). En ce jour, les Chrétiens faisaient jadis leurs confessions et repentirs – les « shrifts » dont le nom « Shrove Tuesday » provient – et ils saisissaient leur dernière chance de manger toute la nourriture interdite pendant le Carême (« Lent« ), c’est à dire les oeufs, le beurre, la graisse. Ces aliments qui restaient dans la maison étaient transformés en crêpes (« pancakes« ).

De cette légende et tradition, bien peu de personnes aujourd’hui respectent le Carême en Angleterre. Cependant : tout le monde adore manger les traditionnelles crêpes. A tel point que certaines régions vont jusqu’à organiser des concours de crêpes. Le plus célèbre a lieu à Olney dans le Buckinghamshire. Pour y participer il faut être de sexe féminin et avoir plus de 16 ans, porter une casquette et un tablier et courir 415 yards (environ 380 m) tout en lançant des crêpes au moins trois fois pendant la course. La gagnante reçoit alors un baiser des mains du Pancake Bell Ringer (la personne qui à l’origine sonnait les cloches des églises pour rappeler aux paroissiens d’aller se confesser) et également un livre de prières du curé. Amusant non ?

 

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