Charles Quint parlait italien aux femmes

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Charles Quint se marie en 1526 avec la très belle Isabelle de Portugal. Le roi lui aura certainement parlé italien en dehors de l’espagnol qui dominait le quotidien

La vie de Charles Quint fut très mondialisée : le royaume dont il hérite est difficilement contrôlable sans connaître des langues. Celles-ci deviennent un véritable enjeu et un atout pour régner. Descendant de l’histoire, à la croisée d’héritages multiples, être polyglotte s’avère un « plus » non négligeable.

Etre polyglotte : une obligation pour le succès

Par sa mère Jeanne la Folle, fille des rois catholiques, Charles Quint hérite de l’Espagne et de ses possessions en Italie ; par son père Philippe le Beau, il possède les Flandres et des prétentions sur la Bourgogne (sa grand-mère était la fille de Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne), et par son grand-père, Maximilien Ier, il possède l’Autriche. Il est de surcroît élu empereur de l’Empire romain germanique ! De quoi, vraiment, l’inciter à se mettre au travail des langues, ce qu’il ne tarde pas à faire. A 19 ans, le jeune homme domine un immense empire. Mais son destin exceptionnel ne s’arrête pas là. Il va aussi étendre son emprise sur une partie de l’Amérique par le biais des conquistadors, son autre grand-mère étant la reine qui avait cru en Christophe Colomb !

Un homme à la croisée de la mondialisation et de la modernité

Le voici donc à la tête d’une administration difficile de territoires dont les langues et les cultures s’opposent dans un éloignement géographique insoutenable, même pour ce grand voyageur ! Personnalité complexe, polyglotte, il parle surtout le français, sa langue maternelle, bien qu’il ait été éduqué en Flandres par un futur pape ! Il apprend ensuite l’espagnol et l’italien. Voici deux citations qui nous donnent une idée de la personnalité de Charles Quint et de son amour des langues :

« Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval. »

« J’ai appris l’italien pour parler au pape ; l’espagnol pour parler à ma mère ; l’anglais pour parler à ma tante ; l’allemand pour parler à mes amis ; le français pour me parler à moi-même. »

L’exemple de Charles Quint, à bien des égards, peut nous inspirer. Parler des langues aide considérablement au rayonnement professionnel et de sa personne. C’est aussi l’ouverture sur le monde et la compréhension de la différence.

MAJ Mars 2015:  les langues sont éligibles au CPF

A propos de l'auteur

Olivier Haquet
Olivier est le dirigeant et fondateur d'ADomLingua, société spécialisée dans le domaine des langues. Groupe fondé il y a 10 ans avec une orientation résolument qualitative et une offre en formation linguistique de plus en plus variée. Avant tout entrepreneur et de culture internationale, Olivier a, après un début de carrière aux USA , eté associé à différents projets et startups.

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