Apprendre des langues : une obligation à l’evolution professionnelle

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Si 1 français sur 2 ne présente pas un niveau d’anglais professionnel suffisant, cela en dit long sur les besoins des entreprises de l’hexagone en matière de langues. La recherche de profils multi linguistes est devenue une priorité, non seulement pour une question de rayonnement international mais aussi pour devenir un acteur clé face à la réalité des marchés et à son mode d’action concurrentiel. Il faut dire que pour signer de nouveaux contrats à l’international, accueillir des clients étrangers, comprendre les prestataires et fournisseurs, ou faire des présentations, les langues sont devenues nécessaires. Elles sont gage de crédibilité, d’ambition et de sérieux.

Conséquence : les recrutements deviennent aujourd’hui beaucoup plus stricts sur le sujet et obligent les candidats à ne plus se contenter d’un simple « lu, parlé, écrit » dans un cv, l’enjeu est beaucoup trop important. Il faut qu’ils prouvent qu’ils savent parler. Côté entreprises, la mondialisation aidant, les sociétés auraient torts de ne pas entrer plus vivacement dans la course aux affaires. Elles n’hésitent plus à bien former leurs employés et ce, tout au long de leur vie professionnelle, leur permettant de maîtriser un vocabulaire précis à chaque étape de leurs parcours. Recruter du personnel qui sait parler des langues, c’est bien. Accroître leurs compétences et leurs spécialisations, c’est encore mieux.

La question reste : comment permettre aux salariés d’apprendre plus vite, mieux et de pratiquer une ou plusieurs langues régulièrement ? Ce pari totalement fou ne semble pourtant pas impossible. Certaines entreprises n’hésitent pas à se mettre au goût du jour et renouvèlent leurs méthodes d’apprentissage d’une façon toujours plus efficace. Si 2012 a vu chez les plus ambitieuses le démarrage de la tendance des cours par téléphone, elles proposent plus largement des solutions attrayantes, flexibles et compatibles avec nos nouveaux styles de vie comme une prise de RDV moins anticipée qu’auparavant. L’assimilation se fait plus rapide, ludique et durable. Voilà une belle manière de donner envie d’apprendre des langues et d’évoluer vers l’excellence professionnelle.

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Apprendre des langues pour declencher les potentiels de la vie

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Difficile de savoir par où commencer pour apprendre une langue et difficile d’imaginer les aspects positifs qui pourront en découler. Pourtant, lorsque le moment d’évidence apparaît : un voyage touristique ou d’affaires, un besoin professionnel, une démarche personnelle, l’envie simple de voir plus loin… alors le regret  l’emporte : « pourquoi ai-je autant tardé à m’y mettre ? ». Il est vrai que cela prend du temps de maîtriser une langue, de connaître assez de vocabulaire et de grammaire, de dépasser ses gênes. L’affirmation revient sans cesse : « Je ne sais pas par où commencer. » Apprendre des langues ou rester ignorant, telle est la question. Celle aussi du fossé qui se creuse, on le voit, entre anciennes et jeunes générations. Evidemment c’est difficile, cela demande des efforts. Et puis, on se demande à quoi ça sert, au fond. Les réponses à cette question viennent vite lorsque l’âge passe et que l’on se rend compte des opportunités que la vie aurait pu nous donner si une ou plusieurs langues avaient été maitrisées. La mondialisation nous le dit elle-même : apprendre une nouvelle langue signifie également apprendre à comprendre d’autres manières de penser et de faire. S’ouvrir aux autres, partager ses passions et déclencher les potentiels de la vie, voilà des arguments majeurs.

Il n’est jamais trop tard. De plus l’Europe est le lieu idéal et privilégié pour s’y mettre car de nombreuses communautés linguistiques se côtoient, de nombreuses cultures vivent ensemble.  Les méthodes modernes conviviales et optimales aident aussi à dépasser le cap du doute, à chacun de choisir sa méthode d’apprentissage, celle qui marche le mieux pour soi. Ainsi, une fois lancés, nous pourrons enfin écrire à notre ami étranger combien la subtilité de sa langue nous émeut. De nouvelles voies s’ouvriront. De nouvelles perspectives jailliront.

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Shakespeare : le meilleur de la langue anglaise

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Elle est belle la langue de Shakespeare… Mis à part Roméo et Juliette, connaissez-vous ce dramaturge anglais ?

Le plus bel ambassadeur de la langue anglaise est sans conteste William Shakespeare, poète et écrivain anglais né en 1564 à Stratford-upon-Avon, dans le centre de l’Angleterre. Il y revint en 1611, assez riche et célèbre pour s’offrir des armoiries et passa les dernières années de sa vie dans sa maison de New Place.

L’influence qu’il apporta dans le monde des lettres, sur la culture anglo-saxonne et dans la société reste immense. Il écrivit 37 oeuvres dramatiques, de la comédie à la tragédie. Parmi les plus célèbres : Macbeth, Othello, Hamlet, Le Songe d’une nuit d’été et bien sûr Roméo et Juliette. Toutes sont aujourd’hui traduites et jouées dans le monde entier. Shakespeare a réussi a marqué la langue anglaise en inventant de nombreux termes, expressions et citations dont certains sont passés dans le langage courant. C’est pour cela qu’on dit qu’il fut un génie !

Pour aller plus loin, retrouvez une sélection de citations en anglais.

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Picasso, polyglotte, entre Paris et Malaga

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Pablo Picasso (1881-1973), peintre, sculpteur et dessinateur espagnol (né à Malaga) a passé l’essentiel de sa vie en France. Amoureux de la langue française, il a jonglé entre la langue espagnole et la langue française toute sa vie.

Quand arrive t-il à Paris ?

En 1900 ! Picasso arrive à Paris et s’installe dans l’atelier du peintre Nonell à Montmartre. Il s’y imprègne de l’atmosphère du Moulin de la Galette et rencontre des marchands qui lui achètent des scènes de tauromachie. Il vend ses toutes premières toiles à Paris. Bien qu’il rentre à Malaga en décembre de la même année (pour le sortir d’une vague de mélancolie), il revient à Paris quelques mois plus tard, en décembre 1901. La même année, il perd un ami très cher, Casagemas, et entre dans sa période bleue. Les thèmes de la mort, de la pauvreté, de la vieillesse reviennent souvent. Jusqu’en 1904, Picasso peint des pauvres, des mendiants, et des aveugles, sous forme de personnages souvent étirés et faméliques inspirés des tableaux du Gréco. Parmi les œuvres importantes on compte : Dama en Éden Concert (1903), La Vida (1903), Las Dos hermanas (1904), La Celestina (1904).

Plus tard, il loge au 130 ter, boulevard de Clichy et fait des expositions à la galerie d’Ambroise Vollard. Il fait la connaissance du poète Max Jacob. Il montre pour la première fois ses toiles bleues dans une exposition de groupe chez Berthe Weill. Elle annonce déjà le succès…

De la langue espagnole à la langue française, il n’y a qu’un pas.

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Andrée Chédid, la grand-mère du chanteur M était polyglotte

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Le 6 février 2011, la poétesse et romancière Andrée Chedid est décédée à Paris. Cette femme de lettres d’origine libanaise, née en 1920, est la mère du chanteur Louis Chedid et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid. Andrée Chedid était chef de file et inspiratrice d’une famille d’artistes et une femme de lettres polyglotte, parlant couramment trois langues : l’arabe, l’anglais et le français, pour avoir vécu successivement en Égypte, au Liban puis en France, à Paris, où elle s’installa à partir de 1946.

L’anglais en poésie…

Elle fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire, où elle obtient un BA en journalisme en 1942. En 1943, elle part vivre au Liban avec son mari. Elle publie son premier recueil de poésie, en anglais, On the Trails of My Fancy.

… et la langue française pour la vie quotidienne

En 1946, elle s’installe définitivement à Paris : son mari est professeur à l’Institut Pasteur. Tous les deux acquièrent la nationalité française. Elle opte alors définitivement pour la langue française, dans laquelle elle publiera le reste de son œuvre.

Auteure d’une vingtaine de recueils de poésie mais également de plusieurs dizaines de romans, essais, récits et pièces de théâtre, Andrée Chedid n’a cessé d’interroger dans ses œuvres « la condition humaine et les liens entre l’Homme et le monde ». Elle reçut l’Aigle d’or de la poésie en 1972, le Goncourt de la nouvelle en 1979 pour Le Corps et le temps, et fut élevée au rang de grand officier de la Légion d’honneur en avril 2009.

Mathieu Chedid, alias M, et Andrée Chedid

NOUS ETIONS DEUX

Nous etions deux
L’un de l’autre cousin
Et l’on s’aimait
Plus que la vie

De l’un de l’autre
On partageait les mots
Nous etions deux
Et l’on s’aimait

On s’egayait de nos partages
On s’amusait
Comme s’amusent les clowns
On se battait
Comme se battent les clowns
Pour tout ou rien
On s’embrassait pour trois fois rien

Aux bords du temps
Nous tremblerons de rester
Sans l’un sans l’autre

Nous etions deux
Et l’on s’aimait.

Poème d’Andrée Chédid

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