Apprendre des langues pour declencher les potentiels de la vie

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Difficile de savoir par où commencer pour apprendre une langue et difficile d’imaginer les aspects positifs qui pourront en découler. Pourtant, lorsque le moment d’évidence apparaît : un voyage touristique ou d’affaires, un besoin professionnel, une démarche personnelle, l’envie simple de voir plus loin… alors le regret  l’emporte : « pourquoi ai-je autant tardé à m’y mettre ? ». Il est vrai que cela prend du temps de maîtriser une langue, de connaître assez de vocabulaire et de grammaire, de dépasser ses gênes. L’affirmation revient sans cesse : « Je ne sais pas par où commencer. » Apprendre des langues ou rester ignorant, telle est la question. Celle aussi du fossé qui se creuse, on le voit, entre anciennes et jeunes générations. Evidemment c’est difficile, cela demande des efforts. Et puis, on se demande à quoi ça sert, au fond. Les réponses à cette question viennent vite lorsque l’âge passe et que l’on se rend compte des opportunités que la vie aurait pu nous donner si une ou plusieurs langues avaient été maitrisées. La mondialisation nous le dit elle-même : apprendre une nouvelle langue signifie également apprendre à comprendre d’autres manières de penser et de faire. S’ouvrir aux autres, partager ses passions et déclencher les potentiels de la vie, voilà des arguments majeurs.

Il n’est jamais trop tard. De plus l’Europe est le lieu idéal et privilégié pour s’y mettre car de nombreuses communautés linguistiques se côtoient, de nombreuses cultures vivent ensemble.  Les méthodes modernes conviviales et optimales aident aussi à dépasser le cap du doute, à chacun de choisir sa méthode d’apprentissage, celle qui marche le mieux pour soi. Ainsi, une fois lancés, nous pourrons enfin écrire à notre ami étranger combien la subtilité de sa langue nous émeut. De nouvelles voies s’ouvriront. De nouvelles perspectives jailliront.

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Shakespeare : le meilleur de la langue anglaise

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Elle est belle la langue de Shakespeare… Mis à part Roméo et Juliette, connaissez-vous ce dramaturge anglais ?

Le plus bel ambassadeur de la langue anglaise est sans conteste William Shakespeare, poète et écrivain anglais né en 1564 à Stratford-upon-Avon, dans le centre de l’Angleterre. Il y revint en 1611, assez riche et célèbre pour s’offrir des armoiries et passa les dernières années de sa vie dans sa maison de New Place.

L’influence qu’il apporta dans le monde des lettres, sur la culture anglo-saxonne et dans la société reste immense. Il écrivit 37 oeuvres dramatiques, de la comédie à la tragédie. Parmi les plus célèbres : Macbeth, Othello, Hamlet, Le Songe d’une nuit d’été et bien sûr Roméo et Juliette. Toutes sont aujourd’hui traduites et jouées dans le monde entier. Shakespeare a réussi a marqué la langue anglaise en inventant de nombreux termes, expressions et citations dont certains sont passés dans le langage courant. C’est pour cela qu’on dit qu’il fut un génie !

Pour aller plus loin, retrouvez une sélection de citations en anglais.

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Picasso, polyglotte, entre Paris et Malaga

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Pablo Picasso (1881-1973), peintre, sculpteur et dessinateur espagnol (né à Malaga) a passé l’essentiel de sa vie en France. Amoureux de la langue française, il a jonglé entre la langue espagnole et la langue française toute sa vie.

Quand arrive t-il à Paris ?

En 1900 ! Picasso arrive à Paris et s’installe dans l’atelier du peintre Nonell à Montmartre. Il s’y imprègne de l’atmosphère du Moulin de la Galette et rencontre des marchands qui lui achètent des scènes de tauromachie. Il vend ses toutes premières toiles à Paris. Bien qu’il rentre à Malaga en décembre de la même année (pour le sortir d’une vague de mélancolie), il revient à Paris quelques mois plus tard, en décembre 1901. La même année, il perd un ami très cher, Casagemas, et entre dans sa période bleue. Les thèmes de la mort, de la pauvreté, de la vieillesse reviennent souvent. Jusqu’en 1904, Picasso peint des pauvres, des mendiants, et des aveugles, sous forme de personnages souvent étirés et faméliques inspirés des tableaux du Gréco. Parmi les œuvres importantes on compte : Dama en Éden Concert (1903), La Vida (1903), Las Dos hermanas (1904), La Celestina (1904).

Plus tard, il loge au 130 ter, boulevard de Clichy et fait des expositions à la galerie d’Ambroise Vollard. Il fait la connaissance du poète Max Jacob. Il montre pour la première fois ses toiles bleues dans une exposition de groupe chez Berthe Weill. Elle annonce déjà le succès…

De la langue espagnole à la langue française, il n’y a qu’un pas.

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Andrée Chédid, la grand-mère du chanteur M était polyglotte

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Le 6 février 2011, la poétesse et romancière Andrée Chedid est décédée à Paris. Cette femme de lettres d’origine libanaise, née en 1920, est la mère du chanteur Louis Chedid et la grand-mère du chanteur Matthieu Chedid. Andrée Chedid était chef de file et inspiratrice d’une famille d’artistes et une femme de lettres polyglotte, parlant couramment trois langues : l’arabe, l’anglais et le français, pour avoir vécu successivement en Égypte, au Liban puis en France, à Paris, où elle s’installa à partir de 1946.

L’anglais en poésie…

Elle fait ses études dans des écoles françaises, puis elle intègre l’Université américaine du Caire, où elle obtient un BA en journalisme en 1942. En 1943, elle part vivre au Liban avec son mari. Elle publie son premier recueil de poésie, en anglais, On the Trails of My Fancy.

… et la langue française pour la vie quotidienne

En 1946, elle s’installe définitivement à Paris : son mari est professeur à l’Institut Pasteur. Tous les deux acquièrent la nationalité française. Elle opte alors définitivement pour la langue française, dans laquelle elle publiera le reste de son œuvre.

Auteure d’une vingtaine de recueils de poésie mais également de plusieurs dizaines de romans, essais, récits et pièces de théâtre, Andrée Chedid n’a cessé d’interroger dans ses œuvres « la condition humaine et les liens entre l’Homme et le monde ». Elle reçut l’Aigle d’or de la poésie en 1972, le Goncourt de la nouvelle en 1979 pour Le Corps et le temps, et fut élevée au rang de grand officier de la Légion d’honneur en avril 2009.

Mathieu Chedid, alias M, et Andrée Chedid

NOUS ETIONS DEUX

Nous etions deux
L’un de l’autre cousin
Et l’on s’aimait
Plus que la vie

De l’un de l’autre
On partageait les mots
Nous etions deux
Et l’on s’aimait

On s’egayait de nos partages
On s’amusait
Comme s’amusent les clowns
On se battait
Comme se battent les clowns
Pour tout ou rien
On s’embrassait pour trois fois rien

Aux bords du temps
Nous tremblerons de rester
Sans l’un sans l’autre

Nous etions deux
Et l’on s’aimait.

Poème d’Andrée Chédid

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Charles Quint parlait italien aux femmes

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Charles Quint se marie en 1526 avec la très belle Isabelle de Portugal. Le roi lui aura certainement parlé italien en dehors de l’espagnol qui dominait le quotidien

La vie de Charles Quint fut très mondialisée : le royaume dont il hérite est difficilement contrôlable sans connaître des langues. Celles-ci deviennent un véritable enjeu et un atout pour régner. Descendant de l’histoire, à la croisée d’héritages multiples, être polyglotte s’avère un « plus » non négligeable.

Etre polyglotte : une obligation pour le succès

Par sa mère Jeanne la Folle, fille des rois catholiques, Charles Quint hérite de l’Espagne et de ses possessions en Italie ; par son père Philippe le Beau, il possède les Flandres et des prétentions sur la Bourgogne (sa grand-mère était la fille de Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne), et par son grand-père, Maximilien Ier, il possède l’Autriche. Il est de surcroît élu empereur de l’Empire romain germanique ! De quoi, vraiment, l’inciter à se mettre au travail des langues, ce qu’il ne tarde pas à faire. A 19 ans, le jeune homme domine un immense empire. Mais son destin exceptionnel ne s’arrête pas là. Il va aussi étendre son emprise sur une partie de l’Amérique par le biais des conquistadors, son autre grand-mère étant la reine qui avait cru en Christophe Colomb !

Un homme à la croisée de la mondialisation et de la modernité

Le voici donc à la tête d’une administration difficile de territoires dont les langues et les cultures s’opposent dans un éloignement géographique insoutenable, même pour ce grand voyageur ! Personnalité complexe, polyglotte, il parle surtout le français, sa langue maternelle, bien qu’il ait été éduqué en Flandres par un futur pape ! Il apprend ensuite l’espagnol et l’italien. Voici deux citations qui nous donnent une idée de la personnalité de Charles Quint et de son amour des langues :

« Je parle espagnol à Dieu, italien aux femmes, français aux hommes et allemand à mon cheval. »

« J’ai appris l’italien pour parler au pape ; l’espagnol pour parler à ma mère ; l’anglais pour parler à ma tante ; l’allemand pour parler à mes amis ; le français pour me parler à moi-même. »

L’exemple de Charles Quint, à bien des égards, peut nous inspirer. Parler des langues aide considérablement au rayonnement professionnel et de sa personne. C’est aussi l’ouverture sur le monde et la compréhension de la différence.

MAJ Mars 2015:  les langues sont éligibles au CPF

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