Dès le 3e jours, la barre des 500 pétitionnaires était dépassée et les commentaires laissés sur le site change.org témoignent du 
désarroi des potentiels bénéficiaires du CPF aussi bien que des organismes de formation devant une mise en oeuvre poussive du CPF.
Début avril déjà la FFP (Fédération de la Formation Professionnelle) se faisait l’écho de retard à l’allumage en indiquant notamment « Sur les 23 millions de salariés et demandeurs d’emploi pouvant activer leur compte, un seul individu a pu bénéficier d’une seule formation au titre du CPF. »
La DGEFP (Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle) répondait en indiquant que 600 dossiers avaient été acceptés.
Quoiqu’il en soit cela reste marginal, quand on sait que le DIF, prédécesseur du CPF, représentait près de 60 000 départs en formation par mois et que, entre autre raison à son abandon, on évoquait sa faible utilisation! (moins de 10% des salariés ont utilisé leur DIF)
L’essentiel des demandes du mouvement des Hiboux concerne la simplification de l’accès et de la mise en oeuvre du CPF, l’élargissement des listes de formations éligibles et la prise en compte par le Ministère de tutelle de la situation critique dans laquelle le monde de la formation est plongé.
Nous reproduisons ci dessous les propos liminaires de l’appel à pétition du mouvement des Hiboux :
« La réforme de la formation a réussi en quatre mois à bloquer la formation en France ! Les formations éligibles au Compte Personnel de Formation (CPF) sont extrêmement rares et la procédure pour effectuer une demande est très complexe. Alors que le pouvoir politique invente déjà un nouveau compte (le CPA), il est temps de se réunir pour se faire entendre !
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