Modernisation des organismes de formation : quel retour d’expérience depuis le covid ?

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Learn Assembly a évalué les effets du Plan d’Investissement dans les Compétences visant à moderniser les organismes de formation. Bien que des progrès substantiels aient été réalisés, les défis demeurent notamment avec l’intégration de l’hybridation et de la formation à distance, et l’ajustement à des innovations telles que l’intelligence artificielle (IA) et les enjeux écologiques.

Learn Assembly a accompagné plus de 100 organismes de formation dans la digitalisation de leur offre. Quel bilan post covid ? Découvrez-le dans leur livre blanc.

Appropriation de l’hybridation et de la formation à distance

L’adoption de l’hybridation et de la formation à distance est réelle mais nécessite une professionnalisation accrue. La transformation vers des modèles d’apprentissage mixtes permet une personnalisation des parcours éducatifs mais pose des défis en termes de gestion financière et organisationnelle. Ces modes d’apprentissage exigent une révision des pratiques et des modèles économiques pour garantir leur durabilité et efficacité.

Organisation du travail entravant les projets transversaux

L’intégration de l’hybridation influence également l’organisation du travail au sein des organismes de formation, rendant difficile la gestion de projets transversaux. La nécessité de planifier des rencontres et des actions conjointes se heurte souvent à des agendas surchargés et des ressources limitées, ralentissant ainsi les initiatives nécessaires à l’innovation et à l’amélioration des méthodes de formation.

Évolution significative du rôle de formateur

Le rôle des formateurs connaît une évolution majeure, nécessitant une diversification de leurs compétences au-delà de la pédagogie traditionnelle. Ils sont de plus en plus impliqués dans des activités variées telles que la détection et l’accompagnement des troubles d’apprentissage, la gestion de la technologie éducative, et même des aspects de médiation et de prévention des risques. Cette évolution nécessite une formation continue et une adaptation aux nouvelles technologies et méthodologies.

Enjeux forts d’acculturation au numérique

L’acculturation numérique est devenue un enjeu stratégique majeur. Malgré la perception commune que les jeunes générations sont naturellement douées pour le numérique, il existe un besoin significatif de formation aux outils professionnels et bureautiques. Les organismes de formation doivent intensifier leurs efforts pour familiariser à la fois les formateurs et les apprenants avec les technologies numériques afin de combler la fracture numérique et optimiser les pratiques pédagogiques.

Accélération des enjeux de la transition écologique

La transition écologique devient un impératif dans le domaine de la formation. Les organismes de formation sont appelés à intégrer des pratiques durables et écologiques dans leurs cursus et opérations. Cela comprend l’adoption de l’éco-conception dans le développement des programmes et la sensibilisation à l’impact environnemental des outils et techniques pédagogiques.

Opportunités offertes par l’intelligence artificielle

L’intelligence artificielle offre des opportunités significatives pour améliorer l’efficacité et la personnalisation de la formation. Elle permet la création rapide de ressources pédagogiques de haute qualité à des coûts réduits. Toutefois, son utilisation doit être prudente pour éviter les écueils tels que la déshumanisation de l’apprentissage ou les impacts environnementaux négatifs. Une réflexion sur l’utilisation éthique de l’IA et la nécessité d’une supervision humaine continue est essentielle pour maximiser ses bénéfices tout en minimisant les risques.

Ces points mettent en lumière les défis et les opportunités pour les organismes de formation dans un paysage éducatif en rapide évolution, marqué par l’innovation technologique et les impératifs écologiques.

Sources: https://papers.learnassembly.com/modernisation-des-organismes-de-formation-quel-bilan/

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Voyage Linguistique : Les Trésors Cachés du Français

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Quoi de commun entre des mots comme ‘pantalon’, ‘café’, et ‘vague’ ?

Au premier abord, rien, si ce n’est leur familiarité dans la langue française… et bien non ! Ces termes d’origine étrangère témoignent de l’incroyable voyage des mots à travers cultures et époques.

 illustration colorée avec la Tour Eiffel au centre, dessinée en lignes simples mais reconnaissables, surmontée d'un drapeau français. Positionnés harmonieusement autour d'elle, un grain de café, un pantalon et une vague.

Dans les méandres de la langue française se cachent des histoires fascinantes, des voyages inattendus qui nous mènent bien au-delà de l’Hexagone : Prêt pour une exploration où chaque mot devient une porte ouverte sur un univers de découvertes et d’échanges culturels?

Le café, cette boisson synonyme de convivialité, nous embarque vers l’Orient. Son voyage commence avec le mot arabe « qahwa », passe par le turc « kahve », et finit dans nos bistros, illustrant les échanges riches et parfumés entre l’Occident et les terres de mystères et de saveurs.

Poursuivant notre périple, le carnaval nous invite à revêtir nos masques et à danser au rythme de l’italien « carnevale ». Ce mot, qui nous souffle de dire adieu à la viande (« carne levare ») avant le Carême, révèle la joie de vivre et l’art de la célébration partagés par de nombreuses cultures, marquant ainsi les cycles de la vie et les traditions qui transcendent les frontières.

La guitare, avec ses cordes vibrantes, nous conte une mélodie qui traverse le temps, depuis le grec ancien « kithara » jusqu’aux mains des musiciens d’aujourd’hui. Elle symbolise le passage harmonieux des arts et des savoirs, une véritable ode à l’évolution culturelle qui résonne au-delà des siècles.

Comme les vagues de l’océan, le mot nous vient du vieux norrois, ancienne langue scandinave, « vagr », évoquant les voyages incessants, l’exploration courageuse des Vikings et la force indomptable de la mer. Ces vagues, qui bercent les navires et façonnent les littoraux, sont le symbole des échanges incessants entre les peuples, porteurs de nouveautés et d’inspirations mutuelles.

Enfin, le quai, ce lieu de rencontres et d’adieux, nous parle des départs et des retours, de l’attente et de l’espoir. Emprunté au néerlandais « kade », il incarne les ports où se croisent marchandises et idées, témoignant de la richesse des interactions humaines.

Mais qu’en est-il du pantalon ? Ce vêtement, omniprésent dans nos garde-robes, nous ramène à Venise et à son théâtre, où San Pantaleone tenait la scène. Le pantalon, bien plus qu’une pièce de tissu, incarne l’histoire de la mode et des échanges sociaux, un héritage de l’Europe renaissante qui continue de se réinventer.

Bien que notre voyage linguistique touche à sa fin, nous ne résistons pas au plaisir d’ajouter quelques termes, tout aussi captivants, dont les origines méritent d’être mentionnées :

  • Limonade : Rafraîchissante et pétillante, la limonade tire son nom de l’italien « limonata », une invention délicieuse née de la simple addition de citron (« limone ») et d’eau. Un mot qui évoque les douces journées d’été et les échanges gustatifs entre l’Italie et la France.
  • Raid : Ce terme évoque l’audace et la rapidité d’une attaque surprise. Emprunté au scots « raid », il reflète l’esprit des expéditions vikings et des guerriers des Highlands, soulignant ainsi les liens historiques entre les îles britanniques et la Scandinavie.
  • Sofa : Invitant au repos et à la convivialité, le sofa nous vient du turc « sofa », lui-même issu de l’arabe « ṣuffa ». Ce meuble, symbole d’hospitalité, nous raconte les échanges entre l’Orient et l’Occident, où le confort et l’art de recevoir prennent tout leur sens.
  • Tabou : Un mot qui évoque l’interdit et le sacré, « tabou » a voyagé du tongien « tabu » jusqu’à nous, apporté par les navigateurs explorant le Pacifique. Il incarne la rencontre entre des cultures éloignées et la fascination pour l’inconnu.
  • Kermesse : Fêtes communautaires originaires des Pays-Bas, le mot « kermesse » dérive du néerlandais « kermis », lui-même une contraction de « kerk » (église) et « mis » (messe). Ces événements, mélangeant le sacré et le profane, illustrent les traditions festives européennes.
  • Lilas : Le lilas, avec ses fleurs emblématiques, nous vient du persan « līlak », qui a traversé les cultures arabes et espagnoles avant de fleurir dans nos langues et jardins, apportant avec lui un parfum de poésie et de voyage.

Ces mots enrichissent notre langue et notre imaginaire. Ils nous rappellent que le français, langue vivante et ouverte sur le monde, continue de se nourrir des cultures qui l’entourent, témoignant d’un patrimoine linguistique aussi riche que diversifié. En embrassant ces emprunts, nous célébrons non seulement la beauté de notre langue mais aussi le dialogue incessant entre les peuples, un héritage précieux qui nous invite constamment à la découverte et à l’ouverture.

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Publication du « Rapport au Parlement sur la langue française 2024 »

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Ce document annuel de référence, prévu par la loi du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française qui célèbre cette année ses 30 ans, dresse un panorama des politiques publiques menées en faveur de la langue française comme du plurilinguisme. Voici quelques points saillants et sections du document :

infographie sur la langue francaise mars 2024

Infographie issue du rapport – mars 2024 -Délégation générale à la langue française et aux langues de France

  1. Politique Publique et Revitalisation de la Langue Française :
    • Le rapport aborde la revitalisation des politiques publiques concernant les langues depuis 2018, visant à présenter un panorama et à renforcer les politiques de la langue française (p. 4).
    • Il souligne des événements significatifs pour la promotion de la langue française en 2024, y compris les Jeux Olympiques et Paralympiques, le Sommet de la Francophonie au Château de Villers-Cotterêts et à Paris, et la célébration de trente ans de la loi Toubon, qui garantit le droit à l’usage du français (p. 4).
  2. La Langue Française en France et dans le Monde :
    • Le français est parlé par environ 321 millions de personnes sur tous les continents, avec 81 millions de locuteurs natifs et 255 millions d’utilisateurs quotidiens. C’est la 5e langue la plus parlée dans le monde et la 2e langue la plus apprise hors de l’Union Européenne (p. 6).
  3. Stratégie Numérique pour la Langue Française :
    • Le rapport esquisse une stratégie numérique ambitieuse pour soutenir la langue française et la diversité linguistique. Cela comprend l’adaptation aux avancées de l’intelligence artificielle pour le traitement des langues et la « découvrabilité » des contenus en ligne (p. 4).
  4. Promouvoir le Français et le Multilinguisme en Europe et dans le Monde :
    • Il est question des efforts pour promouvoir le multilinguisme en Europe et la langue française à l’échelle mondiale, y compris dans l’espace numérique et la recherche scientifique (p. 88).
  5. Langue Française et Droit Public :
    • La « loi Toubon » est examinée en détail, mettant en lumière son rôle pour assurer l’usage du français dans le public, l’éducation et le milieu de travail, ainsi que son importance pour la protection des consommateurs et la publicité (p. 16 et suivantes).
  6. La Cité Internationale de la Langue Française à Villers-Cotterêts :
    • L’établissement de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts est présenté comme une initiative clé pour célébrer l’héritage et l’avenir de la langue française (p. 8).
  7. La Langue Française et l’Espace Numérique :
    • Le rapport aborde le défi de maintenir la pertinence de la langue française dans le paysage numérique en rapide évolution, soulignant le besoin d’innovation technologique et de souveraineté numérique (p. 78).
  8. Éducation et Langue Française :
    • Le document souligne l’importance du français dans l’éducation, non seulement en France mais aussi dans la promotion de l’apprentissage de la langue française à l’échelle mondiale (p. 28).
  9. L’Observatoire des Pratiques Linguistiques :
    • La création d’un observatoire pour surveiller les pratiques linguistiques en France est notée, visant à informer la politique publique et à promouvoir la diversité linguistique (p. 14).

Source: https://www.culture.gouv.fr/Thematiques/Langue-francaise-et-langues-de-France/Actualites/Publication-du-Rapport-au-Parlement-sur-la-langue-francaise-2024

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L’Esperanto et l’Interlingua: Deux Visions pour une Communication Internationale

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L’Esperanto, créé par L. L. Zamenhof en 1887, est souvent mentionné en parallèle avec l’Interlingua comme l’une des langues construites les plus réussies destinées à la communication internationale. Tandis que l’Interlingua vise à l’intuitivité pour les locuteurs des langues romanes et germaniques, l’Esperanto a été développé avec l’ambition de devenir une deuxième langue facile à apprendre pour tout le monde, indépendamment de leur langue maternelle.

La Facilité de l’Esperanto

L’Esperanto a une grammaire régulière sans exceptions, un vocabulaire principalement dérivé des langues européennes, et une structure qui favorise l’apprentissage rapide. La Fondation Esperantic Studies note que l’Esperanto est jusqu’à cinq fois plus rapide à apprendre que les langues traditionnelles, ce qui en fait une option attrayante pour ceux qui cherchent à communiquer avec des personnes de cultures et de langues différentes.

L’Interlingua: Compréhension Immédiate

L’Interlingua, quant à elle, se distingue par son approche d’immédiateté, offrant une compréhension presque instantanée pour ceux qui connaissent déjà une langue romane. L’Interlingua n’a pas la même popularité ou le même soutien institutionnel que l’Esperanto, mais elle a trouvé sa niche parmi ceux qui cherchent à comprendre et à être compris rapidement sans un investissement significatif dans l’apprentissage d’une nouvelle langue.

Comparaison et Coexistence

Alors que l’Esperanto bénéficie d’une communauté active et d’une longue histoire de conventions internationales, d’enseignement organisé et de littérature, l’Interlingua a pris son essor dans le monde numérique, attirant ceux qui sont intéressés par la communication scientifique et technique internationale. Chacune de ces langues offre une perspective unique sur la solution au défi de la communication internationale, reflétant différentes philosophies et objectifs.

Conclusion

L’Esperanto et l’Interlingua sont deux tentatives de créer une langue auxiliaire qui facilite la communication internationale. L’Esperanto, avec sa communauté dévouée et son efficacité pédagogique, et l’Interlingua, avec sa compréhension immédiate pour les locuteurs des langues européennes, illustrent la diversité des approches pour atteindre l’intercompréhension sans frontières. Bien que leur popularité et leur utilisation varient, les deux langues continuent d’attirer ceux qui cherchent des moyens innovants pour connecter le monde.

Pour ceux qui sont intéressés par ces langues, des ressources sont disponibles en ligne. L’Esperanto est soutenu par des organisations telles que l’Association Universelle d’Esperanto, tandis que l’Interlingua peut être explorée à travers l’Union Mondiale pour l’Interlingua. Ces communautés offrent un aperçu de la vision et de l’ambition qui continuent de propulser l’Esperanto et l’Interlingua dans la conversation sur la communication globale au 21e siècle.

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L’IA apprend à travers les yeux et les oreilles d’un enfant.

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Des chercheurs de l’Université de New York (NYU) ont utilisé une caméra montée sur la tête d’un enfant pour enregistrer son processus d’apprentissage du langage et ont entraîné un système d’IA multimodal avec ces données, imitant l’apprentissage linguistique d’un enfant de six mois à deux ans.

  • Contrairement aux systèmes IA comme GPT-4, qui nécessitent des trillions de mots pour l’apprentissage, cette étude s’est concentrée sur l’entrée limitée qu’un enfant reçoit, totalisant seulement environ 1% de ses heures de veille.
  • Les résultats, publiés dans Science, ont montré que le modèle pouvait apprendre un nombre substantiel de mots et concepts à partir de ces données limitées, démontrant que « un réseau neuronal peut apprendre à lier des mots à leurs visuels correspondants » d’après Wai Keen Vong de NYU.
  • Brenden Lake de NYU souligne que l’étude offre de nouvelles perspectives sur les débats entourant l’apprentissage linguistique chez les enfants, en montrant l’efficacité des mécanismes d’apprentissage génériques.
  • Plus de 60 heures de vidéo ont été analysées, capturant une large gamme d’activités et environ un quart de million d’instances de mots.
  • Le modèle a été testé sur sa capacité à associer des mots à des images, reflétant une capacité de généralisation similaire à celle des enfants.
  • L’étude a été soutenue par la DARPA et la Fondation Nationale pour la Science, marquant une avancée significative dans la compréhension de l’apprentissage du langage chez les enfants grâce à l’IA.

Cette approche innovante permet la compréhension de l’apprentissage linguistique chez les enfants, tout en soulignant l’efficacité des méthodes d’apprentissage automatique dans la modélisation de processus d’apprentissage humain complexe.

Sources: https://www.nyu.edu/about/news-publications/news/2024/february/ai-learns-through-the-eyes-and-ears-of-a-child.html

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