RAPPORT SUR L’USAGE DES FONDS DE LA FORMATIONPROFESSIONNELLE

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Ce rapport établi par France compétences au titre de l’article L.6123-5-6° du code du travail est produit chaque année. Le millésime 2023 vient de paraitre et porte sur les fonds 2022.

« Cette deuxième édition se présente sous la forme de fiches thématiques par dispositif de formation (apprentissage, contrat de professionnalisation, compte personnel de formation, etc.), présentées de façon pédagogique et succincte. Il est possible d’y retrouver toute l’information nécessaire au travail déjà engagé lors de la première édition en vue d’offrir aux décideurs politiques et sociaux une image fiable du rapport coût-qualité des actions de formation. » Stéphane LARDY, Directeur général de France Compétences

Contexte et Importance

La formation professionnelle en France bénéficie d’un financement mixte, impliquant les contributions des entreprises, les fonds publics, et les investissements individuels. En 2022, le budget alloué à la formation professionnelle a dépassé 30 milliards d’euros, en augmentation par rapport aux années précédentes. Ce financement vise à promouvoir l’apprentissage, la reconversion professionnelle, et l’amélioration des compétences des salariés. Dans un contexte économique caractérisé par des avancées technologiques rapides et une évolution constante des métiers, l’adaptation et la mise à jour des compétences sont devenues des impératifs.

Analyse du Rapport de France compétences

Le rapport 2023 de France compétences révèle des informations cruciales sur l’utilisation des fonds de formation. Il indique que le coût moyen des formations financées par le Compte Personnel de Formation (CPF) a augmenté, passant de 1 400 euros en 2019 à 1 800 euros en 2022, tandis que la durée moyenne des formations a diminué, passant de 50 heures à 43 heures. Cette tendance suggère une concentration sur des formations plus spécialisées et de qualité supérieure. Par ailleurs, le rapport note une stabilisation des entrées dans les contrats de professionnalisation, avec environ 150 000 contrats signés annuellement depuis 2021, après une chute notable entre 2019 et 2020. Cette stabilisation indique un recentrage sur l’insertion professionnelle. En outre, une attention particulière est portée sur les Centres de Formation d’Apprentis (CFA), avec une analyse de leurs marges financières. En 2021, les taux de marge des CFA étaient inférieurs en moyenne à ceux du secteur de l’enseignement marchand, reflétant une gestion prudente et orientée vers la qualité de l’enseignement.

Impact sur le Marché du Travail

L’efficacité de l’utilisation des fonds de la formation professionnelle a un impact direct et mesurable sur le marché du travail. En 2022, le taux de placement en emploi après un contrat de professionnalisation était de 70%, soulignant l’efficacité de ces parcours dans l’insertion professionnelle. De plus, le CPF a permis à un nombre croissant d’individus de se requalifier ou d’améliorer leurs compétences, avec plus de 2 millions de formations financées en 2022, contre 1 million en 2019. Ces initiatives contribuent à réduire le chômage, à combler le déficit de compétences et à faciliter la mobilité professionnelle. Les entreprises bénéficient également de ces investissements, avec des employés mieux formés et plus adaptés aux exigences actuelles et futures du marché.

Défis et Perspectives

Malgré ces avancées, des défis demeurent. L’un des principaux enjeux est l’adéquation entre les formations proposées et les besoins réels des entreprises. Il est essentiel de continuer à adapter l’offre de formation, en renforçant les liens entre les entreprises, les organismes de formation et les pouvoirs publics. L’accent doit également être mis sur l’innovation pédagogique et l’intégration des nouvelles technologies dans les parcours de formation. Par ailleurs, la gestion des fonds doit être constamment optimisée pour garantir la meilleure allocation des ressources. La transparence et l’évaluation régulière des programmes sont cruciales pour assurer leur efficacité et leur pertinence.

Conclusion

En conclusion, l’usage des fonds de la formation professionnelle en France est un enjeu majeur pour l’avenir du travail et la compétitivité économique. Les données du rapport de France compétences, notamment celles présentées aux pages offrent des insights précieux pour orienter les politiques et les pratiques vers une utilisation plus efficace et stratégique de ces ressources. En continuant à investir dans des programmes de formation adaptés et en évaluant régulièrement leur impact, la France peut assurer une main-d’œuvre hautement qualifiée et prête à relever les défis de l’économie de demain.

sources: https://www.francecompetences.fr/fiche/publication-du-rapport-2023-sur-lusage-des-fonds-de-la-formation-professionnelle/

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Enquête ISTF. Les chiffres 2024 du digital learning !

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Cette 10ème édition du Baromètre ISTF offre une perspective approfondie sur les tendances actuelles et les défis dans le domaine de la formation digitale. Voici un résumé des points essentiels:

  1. Problématiques du Digital Learning : Le secteur rencontre divers défis, notamment un manque de temps (7%), de compétences (11%) et de budget (10%). Ces obstacles mettent en lumière les difficultés rencontrées par les professionnels pour intégrer efficacement le digital learning dans leurs programmes de formation.
  2. Formats des Parcours de Formation : Les parcours de formation se diversifient. Alors que 40% des formations sont totalement en présentiel, 38% utilisent un mélange de méthodes pédagogiques combinant enseignement à distance et en présentiel, et 22% sont entièrement à distance. Cette variété reflète une adaptation aux besoins changeants des apprenants et aux contraintes de l’environnement d’apprentissage.
  3. Freins au Développement du Digital Learning : Le principal frein identifié est le manque de budget (17%). Il indique que, malgré l’intérêt croissant pour le digital learning, les ressources financières restent un défi majeur pour son déploiement à grande échelle.
  4. Modalités Expérimentées par les Apprenants : En termes de modalités d’apprentissage, 90% des apprenants ont expérimenté le e-learning, 87% la classe virtuelle, et 79% ont bénéficié de formations en présentiel. Ces chiffres suggèrent une prédominance du e-learning dans l’expérience des apprenants, soulignant son rôle central dans les stratégies de formation actuelles.
  5. Taux d’Acceptation du Digital Learning : L’acceptation du digital learning par les apprenants se situe autour de 56%, révélant une adhésion significative mais encore perfectible à ces méthodes d’enseignement.
  6. Taux de Complétion des Formations : Concernant la complétion des formations, une majorité dépasse 60%, tandis qu’une proportion plus faible (moins de 5%) n’atteint pas ce seuil. Cela souligne l’importance de l’engagement et de la motivation des apprenants pour la réussite des parcours de formation en ligne.
  7. Facteurs d’Engagement dans le Digital Learning : Les principaux facteurs influençant l’engagement des apprenants dans le digital learning sont la qualité multimédia et l’interactivité des contenus (75%), suivis de l’expérience utilisateur et de la facilité d’accès (65%), et de l’implication de la hiérarchie (65%). Ces éléments mettent en exergue l’importance d’un contenu de qualité et d’une expérience utilisateur optimisée pour favoriser l’implication des apprenants.
  8. Nouveaux Facteurs de Motivation : De nouveaux facteurs de motivation émergent, tels que la communication et la promotion avant la formation (5%) et la gamification (5%). Ces tendances montrent une évolution vers des stratégies plus dynamiques et engageantes pour attirer et retenir l’attention des apprenants.
  9. Profils des Répondants à l’Enquête : L’enquête a été menée auprès de divers professionnels, majoritairement des digital learning managers (30%) et des formateurs (19%). Cette diversité de profils témoigne de l’intérêt généralisé pour le digital learning à travers différents rôles au sein des organisations.
  10. Influence sur le Taux de Complétion : Des facteurs tels que la présence d’un tuteur et la qualité des contenus multimédias sont déterminants pour le taux de complétion des formations, soulignant l’importance d’un accompagnement et de ressources de qualité pour le succès des parcours de formation.

Ce baromètre illustre donc une évolution notable du secteur du digital learning, marquée par des défis mais aussi des opportunités d’innovation et d’adaptation aux besoins des apprenants et des organisations.

Sources : https://www.istf-formation.fr/blog/barometre-les-chiffres-2024-du-digital-learning/

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Décryptage du 1er Baromètre de la Transformation Digitale dans la Formation par la FFFOD

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L’ère de la transformation digitale bouleverse le secteur de la formation, comme en témoigne le récent baromètre présenté au Forum des acteurs de la formation digitale le 18 janvier 2024. Ce document phare offre un aperçu détaillé de l’évolution et des défis actuels dans ce domaine crucial.

Transformation en Marche

La digitalisation de la formation est désormais une réalité incontournable. Avec 81% des acteurs ayant entamé leur transformation, le secteur montre une inclinaison positive vers le numérique. Sur ce total, 36% ont complètement achevé leur transition. Ce chiffre est révélateur d’une prise de conscience et d’une adaptation rapide aux nouvelles réalités technologiques et pédagogiques.

Hybridation des Offres

Une tendance marquante est l’hybridation des offres de formation. 59% des structures ont transformé leurs offres présentes en formats distanciels ou hybrides, et 79% possèdent au moins une offre hybridée. Cette hybridation, avec seulement 30% ayant moins de 50% de leurs offres hybridées, suggère une réponse adaptée à la diversité des besoins et des contextes d’apprentissage.

Défis et Freins

Malgré cette progression, des défis subsistent. Le principal obstacle réside dans la conduite du changement et l’exploitation des potentialités du numérique. Le manque de compétences internes dédiées, les coûts élevés de la digitalisation, et l’absence de stratégies claires sont autant de freins identifiés. Ces défis soulignent l’importance d’une stratégie de digitalisation réfléchie et soutenue.

L’importance de la Collaboration

La collaboration émerge comme un facteur clé pour surmonter ces obstacles. Le partage d’expériences et la familiarisation avec les outils numériques entre acteurs du secteur s’avèrent cruciaux. Cela implique une ouverture vers des partenariats, des échanges de bonnes pratiques, et une mutualisation des ressources pour une transformation réussie et durable.

Réflexions Finales

La transformation digitale dans la formation n’est pas une fin en soi, mais un moyen d’améliorer l’accessibilité, la personnalisation et l’efficacité de l’apprentissage. Ce baromètre 2024 est un rappel opportun que, malgré les progrès réalisés, le chemin vers une digitalisation complète et efficace de la formation est encore long. Il invite tous les acteurs à une réflexion et à une action concertées pour répondre aux besoins actuels et futurs de l’apprentissage.

Conclusion

Le baromètre de la transformation digitale de la formation 2024 offre un aperçu précieux de l’état actuel et des perspectives d’avenir du secteur. Il incite à une prise de conscience collective et à une mobilisation autour de l’enjeu crucial de la digitalisation de la formation. En embrassant le changement et en collaborant, le secteur peut franchir un cap significatif vers un avenir où la formation digitale est à la fois inclusive, innovante et efficace.

sources: https://www.fffod.org/s-informer/article/lancement-du-barometre-fffod-sur-la-transformation-digitale-de-la-formation

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Formation professionnelle : un enjeu crucial pour l’avenir des entreprises

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Le monde professionnel est en constante évolution : digitale, économique, sociétale et environnementale. La formation professionnelle est un levier stratégique pour faire face à ces mutations.
– Les actifs conscients de l’importance de la formation pour évoluer : 93% se sentent concernés
– Le contexte actuel pousse 83% des actifs à se former en dehors du temps de travail
– Les 35-49 ans et les 50-59 ans sont les plus enclins à investir temps et argent pour rester compétitifs
– Les technologies et les changements de métiers créent une crainte pour l’avenir : 72% des actifs sont prêts à investir de l’argent dans leur formation
– Les managers peu confiants face à l’évolution de leur métier : seulement 18% se sentent totalement confiants
– La question du financement de la formation : les dépenses se stabilisent ou augmentent selon 36% des décideurs
– 63% des entreprises ne se sentent pas suffisamment accompagnées par leur OPCO dans la recherche de financement
– Le CPF coconstruit est le dispositif de financement le plus plébiscité par les responsables formation
– Les mutations en cours impactent directement les services formation : 40% ne voient aucune évolution concrète suite à l’arrivée de l’IA
– Les préférences des décideurs formation en termes de ressources : fiches pratiques, webconférences et veille juridique
– Les intentions de formation pour l’année à venir : 61% des répondants suivront au moins une formation
– Les soft skills, l’informatique liée à la digitalisation et le management sont les formations les plus essentielles pour les 5 prochaines années
– Le présentiel reste la modalité de formation privilégiée pour 80% des sondés
– Internet et les sites spécialisés sont les principaux moyens de sourcing pour les décideurs formation
– Le marketing de la formation, une arme secrète pour diffuser une culture de l’apprentissage en entreprise
– L’année 2024 s’annonce chargée et passionnante pour l’engagement des collaborateurs et la montée en compétences pour faire face aux évolutions.

sources: https://formation.lefebvre-dalloz.fr/actualite/barometre-de-la-formation-professionnelle-2024-financement-enjeux-et-perspectives

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Etude mondiale 2023 sur les compétences en anglais par EF Education First

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Le rapport EF EPI 2023 analyse les compétences en anglais dans le monde, révélant des tendances variées:

  1. Importance de l’Anglais: L’anglais est crucial non seulement pour sa valeur linguistique mais aussi pour son rôle dans la compréhension culturelle, la diversité et l’efficacité au travail, et pour faire face aux défis mondiaux​​.
  2. Méthodologie: L’analyse se base sur les résultats de 22 millions d’adultes ayant passé le test d’anglais EF SET en 2022, en observant les tendances depuis 2011​​.
  3. Stabilité Globale et Changements Locaux: Bien que la compétence moyenne en anglais reste stable à l’échelle mondiale depuis 2011, des fluctuations locales sont observées, avec des progrès dans certains pays contrebalancés par des reculs dans d’autres​​.
  4. Baisse chez les Jeunes: Un déclin de la maîtrise de l’anglais est noté chez les jeunes (18-20 ans) dans certains grands pays, probablement en raison des perturbations éducatives liées à la pandémie. Un rebond est attendu dans les groupes d’âge suivants​​.
  5. Amélioration sur le Marché du Travail: Depuis 2015, les compétences en anglais des adultes sur le lieu de travail ont augmenté, grâce aux formations professionnelles et au développement personnel, reflétant un besoin croissant de compétences en anglais dans un milieu de travail globalisé​​.
  6. Écart de Genre: L’écart de compétences en anglais entre les hommes et les femmes s’est creusé, avec une amélioration chez les hommes et une légère diminution chez les femmes. Cet écart suggère des défis tant au niveau éducatif que sociétal​​.
  7. Détournement de l’Asie de l’Est: L’Asie de l’Est, notamment le Japon et la Chine, a vu une baisse de la maîtrise de l’anglais, reflétant possiblement des changements politiques et une remise en question de l’hégémonie culturelle occidentale​​.
  8. Situation au Moyen-Orient: La compétence en anglais s’est améliorée au Moyen-Orient, mais principalement en raison de l’inclusion de pays avec des niveaux plus élevés. La stabilité des compétences reflète l’efficacité limitée des réformes éducatives et des programmes de formation professionnelle​​.
  9. Progrès en Amérique Latine: L’Amérique latine, notamment l’Amérique centrale, a montré une amélioration notable, bien que le Mexique et l’Argentine aient connu des baisses, surtout chez les jeunes pendant la pandémie​​.
  10. Europe: L’Europe, bien qu’elle domine l’indice, a vu un léger ralentissement dans certains pays. Plusieurs grandes économies comme la France, l’Espagne et l’Italie n’ont pas atteint le niveau de compétence de leurs voisins​​.
  11. Autres Régions Asiatiques: En Asie du Sud et du Sud-Est, il y a une légère baisse de la maîtrise de l’anglais, avec des écarts significatifs en faveur des hommes dans l’Asie centrale​​.
  12. Progrès en Afrique du Nord: Cette région a vu une amélioration constante, surtout parmi les jeunes. Cependant, en Afrique en général, les niveaux de compétence sont stables, avec peu d’écart de genre​​.

Cette année la France se classe au 43e rang sur 113 et le numéro 1 sont les Pays-Bas

Sources: https://www.ef.fr/epi/

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