Digital Learning en 2025 : tendances, défis et opportunités selon le Baromètre ISTF

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Le digital learning continue de s’imposer comme un pilier essentiel de la formation professionnelle. Le Baromètre ISTF 2025, qui analyse les évolutions et les enjeux de la formation digitale en France, met en lumière plusieurs tendances fortes. Entre l’essor du blended learning, l’impact des contraintes budgétaires et la montée en puissance du tutorat, voici les principaux enseignements à retenir.


📊 Des dispositifs de formation de plus en plus équilibrés

Le digital learning s’installe durablement, mais l’ère du « tout distanciel » ne s’impose pas totalement. Selon le baromètre :

  • 37% des formations sont en blended learning, combinant présentiel et distanciel.
  • 38% restent majoritairement en présentiel.
  • 25% sont exclusivement en distanciel, un chiffre en hausse de +3 points par rapport à l’an dernier.

💡 Tendance clé : l’équilibre entre les différentes modalités devient la norme, permettant une meilleure adaptation aux besoins des apprenants et des entreprises.


🎯 Les atouts du digital learning : un changement de priorités

Les raisons qui poussent les entreprises à privilégier le digital learning ont évolué :

  1. Optimisation des coûts+5 points en un an.
  2. Demande des clients → toujours en progression.
  3. Souhait des apprenants → ils sont désormais familiers avec l’apprentissage en ligne.
  4. Réduction des déplacements → un enjeu logistique important.
  5. Amélioration de l’efficacité pédagogique → en recul de -11 points, pour la première fois depuis le début du baromètre.

💡 Constat clé : si la qualité pédagogique reste importante, c’est désormais l’optimisation financière qui devient prioritaire pour les entreprises.


🚧 Les principaux freins au digital learning

Si le digital learning est en plein essor, il rencontre encore plusieurs obstacles :

  • Le manque de temps des équipes formation (17%).
  • Le manque de budget (16%).
  • Le manque de compétences en interne (13%).
  • Des effectifs réduits (11%).
  • Un manque d’adhésion des formateurs (10%).

💡 Défi clé : 60% des freins au digital learning sont liés aux ressources humaines et budgétaires, ce qui impacte la mise en place de dispositifs performants.


📌 Quelles modalités sont les plus utilisées en formation ?

Le baromètre met en avant 5 modalités dominantes :

  1. Présentiel86% des dispositifs.
  2. Classe virtuelle77%
  3. E-learning scénarisé71%
  4. Vidéo learning69%.
  5. Micro-learning → en progression de +1 points.

💡 Évolution notable : l’usage des serious games progresse fortement (+5 points), signe d’un intérêt croissant pour des approches plus immersives.


💡 Engagement des apprenants : un enjeu stratégique

Le premier défi des formations digitales en 2025 reste l’engagement des apprenants. Parmi les leviers les plus efficaces :

  • La présence d’un tuteur → facteur clé de motivation.
  • L’obtention d’une certification → renforce l’engagement.
  • L’aménagement d’un temps dédié à la formation
  • Des contenus adaptés aux problématiques métier

💡 Tendance clé : les apprenants sont plus motivés lorsqu’ils voient une reconnaissance concrète de leurs efforts, via des certifications et badges.


🎓 Le tutorat : levier essentiel pour la complétion des formations

Le taux de complétion des formations tutorées est nettement supérieur :

  • 65% des formations tutorées affichent un taux de complétion supérieur à 60%.
  • 58% des formations sans tutorat ont un taux de complétion inférieur à 10%.

💡 Enseignement majeur : le tutorat reste l’un des facteurs les plus efficaces pour garantir la réussite des apprenants.


📈 Vers une internalisation croissante des contenus

Les entreprises privilégient de plus en plus la production de contenus en interne :

  • 75% des formations digitales sont développées en interne.
  • Seulement 25% des contenus sont externalisés sur mesure, un niveau historiquement bas.

💡 Évolution clé : l’accessibilité des outils de création et l’essor de l’IA permettent aux organisations de devenir autonomes dans la production de contenus.


🔮 Conclusion : quelles perspectives pour 2025 ?

Le digital learning poursuit sa structuration et son adoption massive, mais doit faire face à trois grands défis :

Maintenir l’engagement des apprenants → en renforçant l’accompagnement et en valorisant les compétences acquises.
Gérer les contraintes budgétaires → en optimisant les coûts et en adaptant les dispositifs.
Encourager la professionnalisation des équipes formation → pour surmonter les obstacles liés aux ressources.

📌 2025 sera donc une année charnière où le digital learning devra allier efficacité, engagement et optimisation des coûts pour continuer son expansion.


Cet article s’appuie sur les données du Baromètre ISTF 2025, une référence incontournable pour les professionnels du digital learning. 📚✨

Sources https://www.istf-formation.fr/blog/barometre-les-chiffres-cles-2025-du-digital-learning/

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Quel recours à la formation pour les adultes en 2022 ?

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Dans un étude très intéressante d’avril 2024, la DARES révèle un accès très différencié à la formation selon le niveau de diplôme, le statut d’activité et l’âge.

Nous résumons ici 3 enseignements significatifs:

Sources: 24 AVRIL 2024 – DARES ANALYSES N° 26 https://dares.travail-emploi.gouv.fr/publication/quel-recours-la-formation-pour-les-adultes-en-2022

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Les objectifs de l’Union européenne en matière d’éducation et de formation pour 2030 : où en est la France en 2024 ?

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Dans cette note, le Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France offre un aperçu détaillé de la progression de la France par rapport aux objectifs de l’Union européenne en matière d’éducation et de formation pour 2030. Voici les points essentiels à retenir :

  1. Participation accrue dans l’éducation des jeunes enfants : En 2020-2021, presque tous les enfants âgés de 3 ans jusqu’à l’âge du début de l’instruction élémentaire obligatoire en France participent à l’enseignement formel. Cela place la France bien au-delà de l’objectif européen fixé à 96 %, avec un taux de participation proche de 100 %, comparé à la moyenne de l’UE-27 qui est de 92,5 %.
  2. Diminution des sorties précoces de l’éducation et de la formation : En 2023, seulement 7,6 % des jeunes Français âgés de 18 à 24 ans possèdent au maximum un diplôme national du brevet et ne sont ni en éducation ni en formation. Cela dépasse l’objectif européen qui vise moins de 9 %, tandis que la moyenne de l’UE-27 est à 9,5 %. Cela représente une amélioration significative par rapport à 2013, où le taux était de 9,7 % en France.
  3. Augmentation des diplômés de l’enseignement supérieur : En 2023, 51,9 % des individus âgés de 25 à 34 ans en France ont un diplôme d’enseignement supérieur, surpassant l’objectif européen de 45 %. En comparaison, la moyenne de l’UE est de 43,1 %. Ce taux élevé montre que la France a déjà atteint et même dépassé les cibles de l’UE pour 2030 dans ce domaine.
  4. Compétences des élèves : Cependant, la France, tout comme la plupart des autres pays de l’UE, n’atteint pas les objectifs concernant les compétences de base des élèves. En 2022, 27 % des élèves français de 15 ans n’ont pas atteint un niveau suffisant en compréhension de l’écrit, 29 % en culture mathématique et 24 % en culture scientifique, alors que l’objectif européen est de moins de 15 % pour chaque compétence.
  5. Littératie numérique : Un autre point préoccupant est la littératie numérique. En 2018, 44 % des élèves en classe de quatrième en France n’avaient pas les compétences attendues en littératie numérique, loin de l’objectif de l’UE qui est de moins de 15 %.
  6. Proportion de NEET : La situation des NEET (jeunes ni en emploi, ni en études, ni en formation) en France est moins favorable que celle des ELET (jeunes sans diplôme du second cycle de l’enseignement secondaire et ne suivant pas de formation). En 2023, 14,1 % des jeunes âgés de 18 à 24 ans étaient des NEET en France, contre 12,1 % en moyenne dans l’UE-27.
  7. Impact du milieu socioéconomique : Les compétences des élèves varient fortement en fonction de leur milieu socioéconomique. Les élèves de milieux très favorisés en France obtiennent de meilleurs scores en culture mathématique que ceux de milieux très défavorisés.
  8. Inégalités de genre : Il existe des écarts de genre significatifs dans l’enseignement supérieur. Les femmes de 25 à 34 ans sont généralement plus diplômées que les hommes, mais elles ont des revenus inférieurs à ceux des hommes, quelle que soit la tranche d’âge observée.
  9. Évolution des indicateurs : L’amélioration continue de certains indicateurs comme les sorties précoces et la hausse du niveau de diplômation démontre des progrès substantiels. Cependant, les lacunes persistent dans les compétences de base et la littératie numérique, nécessitant des efforts soutenus pour atteindre les objectifs de 2030.
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Centre Inffo présente la 5e édition de son Baromètre de la formation et de l’emploi

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Réalisé début février 2024 auprès de plus de 1618 actifs français (âgés de 18 ans et plus), en partenariat avec l’institut d’études CSA, le 5e baromètre de la formation et de l’emploi de Centre Inffo a pour objectif de connaître leur opinion à l’égard de l’orientation et de la formation professionnelle en France, mais aussi leur perception relative à l’accompagnement, au CPF et aux perspectives de reconversion professionnelle.

« les Français se sentent globalement maîtres de leur formation professionnelle »

Pascale Romenteau, Directrice Générale de Centre Inffo.

Sentiment Général et Confiance Professionnelle

  • 67 % des actifs se disent confiants quant à leur avenir professionnel, une stabilité par rapport aux années précédentes.
  • Un nombre significatif de 42 % des répondants croit que leur métier évolue très rapidement, cependant, une majorité, 69 %, anticipent de rester dans la même profession dans les cinq prochaines années, soit à l’identique soit différemment.

Formation et Développement Professionnel

  • 90 % des sondés considèrent la formation professionnelle comme essentielle pour s’adapter aux changements du marché du travail, avec une perception notablement positive de ses bénéfices.
  • Cependant, 63 % trouvent que s’engager dans une formation représente un défi en raison des emplois du temps chargés.
  • Malgré ces défis, la moitié des travailleurs actifs sont désireux de poursuivre une formation dans l’année, les 25-34 ans montrant l’intérêt le plus défini dans des domaines spécifiques tels que l’informatique, l’anglais, la comptabilité, la gestion et un intérêt émergent pour l’intelligence artificielle.

Reconversion et Mobilité Professionnelle

  • 21 % des travailleurs sont actuellement en train de préparer un changement de carrière, un chiffre qui est resté stable depuis 2021. De plus, 49 % préparent ou envisagent une reconversion dans un avenir proche.
  • Parmi ceux qui envisagent une reconversion, 60 % reçoivent des conseils, et un pourcentage égal a poursuivi ou poursuit une formation spécifique pour leur nouveau chemin professionnel.
93% des actifs ont déjà entendu parler du CPF

Information et Sensibilisation à la Formation Professionnelle

  • 52 % des actifs se sentent bien informés sur les opportunités de formation professionnelle, une légère augmentation par rapport aux années précédentes.
  • Le CPF (Compte Personnel de Formation) est bien connu, avec un taux de notoriété de 93 % parmi les actifs. Cependant, seulement 45 % sont conscients du montant spécifique des droits de formation dont ils disposent.
  • L’intérêt pour la Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) est en hausse, avec plus de 60 % manifestant de l’intérêt, particulièrement parmi les travailleurs plus jeunes et les employés.

Handicap et Monde du Travail

  • 18 % des actifs s’identifient comme étant affectés par un handicap, avec 86 % croyant que l’emploi permet une meilleure intégration pour les personnes en situation de handicap. Cependant, 36 % des employés voient l’embauche d’individus en situation de handicap comme un défi.

Sources: https://www.centre-inffo.fr/site-centre-inffo/actualites-centre-inffo/5e-edition-du-barometre-de-la-formation-et-de-lemploi-2024-centre-inffo-csa

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Le top 5 des langues les plus parlées au monde

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Quand on décide d’étudier une langue, il est pertinent de savoir lesquelles rassemblent le plus de locuteurs dans le monde.

Seules 2 langues dépassent le milliard de personnes qui l’utilisent au quotidien: l’Anglais et le Mandarin


L’anglais continue de se positionner comme la langue universelle de communication internationale, ouvrant des portes à d’innombrables opportunités dans divers domaines comme les affaires, l’éducation, et le tourisme. La maîtrise de l’anglais offre un avantage compétitif tant sur le plan professionnel que personnel. La langue domine la production et la diffusion de connaissances dans des domaines clés tels que la science, la technologie, la médecine, et la recherche académique. De plus, elle est prédominante dans le monde numérique, la majorité des ressources en ligne étant disponibles en anglais. Cela souligne l’importance croissante de l’anglais dans un monde de plus en plus interconnecté​​.

Chinois (Mandarin)
Le Mandarin est perçu comme une langue au potentiel de devenir dominante sur la scène mondiale, notamment en raison de la croissance économique et de l’influence de la Chine. Cela suggère une évolution vers un paysage linguistique global plus diversifié, où le Mandarin pourrait jouer un rôle de plus en plus central​​.

Avec près de 600 millions de locuteurs, 2 langues peuvent prétendre compléter le podium de tête des langues les plus parlées au monde: l’Hindi et l’Espagnol

Hindi
Cinéma et Médias : Le Hindi joue un rôle central avec Bollywood, l’une des plus grandes industries cinématographiques au monde, reflétant la richesse culturelle et sociale de l’Inde.
Croissance Économique : Avec l’ascension économique de l’Inde, qui a dépassé la France en terme de PIB l’an dernier, la langue Hindi voit son importance croître, non seulement au sein du sous-continent indien mais aussi comme un pont linguistique dans le commerce international.

Espagnol
Diffusion Culturelle : L’espagnol est une langue de grande importance littéraire, musicale, et artistique, offrant une fenêtre sur les riches traditions et histoires des pays hispanophones.
Influence Globale : Sa diffusion à travers l’Amérique latine et aux États-Unis en fait une langue clé pour le commerce, la diplomatie, et les échanges culturels internationaux.

Enfin notre langue le Français arrive au 5e rang des langues les plus parlées au monde avec 300 millions de francophones.
Le français est la langue officielle de nombreuses organisations internationales, y compris l’ONU et l’UE, soulignant son rôle dans la diplomatie et les affaires internationales.
La langue française est également reconnue pour sa contribution à la littérature mondiale, à la philosophie, à la science, et à l’art.

En résumé:

Top 5 des langues les plus parlées dans le monde

  • 1 – Anglais
  • 2 – Chinois Mandarin
  • 3 – Hindi
  • 4 – Espagnol
  • 5 – Français

Pour aller plus loin nous vous conseillons l’étude Ethnologue 200 réalisée chaque année et qui fait autorité sur la question : Eberhard, David M., Gary F. Simons, and Charles D. Fennig (eds.). 2023. Ethnologue: Languages of the World. Twenty-sixth edition. Dallas, Texas: SIL International. Online version: http://www.ethnologue.com

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